Bastien Lanzere et Valentin Lebaillif sont passionnés de voiture. Le premier a visionné en boucle les films de la saga Fast and Furious, l’autre a été biberonné aux émissions mécaniques, qu’il regardait avec son père. Formés dans leur lycée professionnel à Rennes et à Pléneuf-Val-André, ils seront concurrents lors du concours de technologie automobile. Pendant les deux jours de la Compétition des métiers, ils enchaîneront les épreuves, sur les chapeaux de roue !
« ‘Je me suis entraîné avant le début de la compétition et à chaque fois, j’ai réussi dans les temps », se félicite Bastien Lanzere. Alternant en mécanique automobile au lycée Jean Jaurès à Rennes, le jeune homme (17 ans) passera son bac à la fin de l’année. Il a un plan de carrière déjà tout tracé : après l’obtention d’un BTS technicien auto, il pense faire ses armes comme salarié pendant 4-5 ans, avant de « lancer sa boîte ».
Mais déjà, se projeter dans les épreuves de la Compétition des métiers. « Je ne connaissais pas cet événement mes profs m’ont incité à m’inscrire. Selon eux, j’ai le niveau pour participer ».
Pour Valentin Lebaillif aussi, sa participation s’est faite par hasard : « c »est mon prof d’atelier qui m’en a parlé ». Lui, ce qu’il aime c’est « préparer les voitures et doper la puissance des voitures, les faire passer de 200 à 500 chevaux ». Après son Bac, il souhaite également poursuivre en BTS ou obtenir un certificat de qualification professionnelle (CQP). « J’aimerais préparer des voitures de particuliers souhaitant rouler sur circuit et pourquoi pas booster des Porsche, même si cela peut très bien se faire sur des Seat… »
6 épreuves sur deux jours
Avant le début des épreuves, jeudi 2 février, Bastien a révisé ses cours théoriques en plus de la pratique. « Je suis stressé par la Compétition et en même temps je sais que c’est une super expérience ».
Valentin, lui, a bien retenu la consigne des professeurs : « faire bien et propre, dans le temps imparti, pour gagner les points ». Comme son concurrent, il appréhende mais, en stage les semaines précédents les épreuves, il « ne s’est pas vraiment préparé ». Il a tout de même pris le temps de regarder le programme du concours. Pendant deux jours, les participants devront ainsi intervenir sur six postes d’intervention, trouver des pannes électriques, des pannes d’injection, réaliser des interventions mécanique et de métrologie.
Et après les épreuves ? « Moi, je viens pour connaître mon niveau et savoir si je peux y arriver », explique Valentin. Bastien ne se projette pas non plus dans la suite de la Compétition, « j’attends la fin des épreuves avant de réfléchir à la suite ». Une échéance toute proche… Et en attendant, nous leur souhaitons le meilleur !